mercredi 29 juin 2011

Une farandole de crânes estropiés - Laboratoire d'ostéologie du campus de Columbia



Grande mission du jour : Aller fouiner dans le département universitaire d'osteologie pour le plaisir et tripoter des restes humains anonymes en glissant mes doigt dans les cavités de leur blessures crâniennes.

Madame et son ami l'écervelé

Le rythme sans la peau
Crâne humain monté à la Beauchêne

Beauchêne (bis)


" Saber Cut"
Crâne oblongue précolombien


"Gunshot wound of Skull"

"Indian of Canada
Bouche cousue
Trépanation

dimanche 26 juin 2011


" As opposed to their mental outlook, it must be assumed that in the case of their bodily movements they had become like two dancing partners who had grown so accustomed to a combined movement as a pair, and so trained to the impulses of the other partner that a simultaneous step or turn was inevitable. It was a conditioning of the mind rather than a compulsion of the spirit. "

Garage Sell





1 - A night to dismember
2 - $$$$$
3 - Amoureux comme des faux adultes
4 - Morbid Mamelouk
5 - le rongeur mystère

Jell'O Rama : Entre utopie sociale et cauchemar chromophobe










samedi 25 juin 2011

Conjoined Twins de Christine Quigley - Extraits


" The first known autopsy in the New World was performed on conjoined twin girls in San Domingo in 1533 and confirmed that each child has a complete set of organs. The autopsywas conduced at the request of a priest who had christened them and was vindicated for having baptized them as two individuals. "

p. 15

Bones with Bling The amazing jewelled skeletons of Europe




"A pair of American tourists pause in surprise in the centre of the nave of the Church of Sts Peter and Paul in the small, rural Bavarian town of Rott-am-Inn. Their attention is fixed on a pair of beautifully jewelled, articulated skeletons in niches on the walls of the church, where one might normally expect to find side altars. Reposing inside glass cases, the bones are covered in a finely filigreed costume of golden leaves and precious stones, and jewels mark their mouths and eyes.

“Who are they?” one of the visitors inquires.

“I’m not sure about one of them,” their local guide explains, “but the other is Constantine the Great.”

“Constantine? The Roman Emperor?” asks the visitor, now visibly puzzled. “It seems… well, very unlikely that his skele ton would be in this church.”

“Well, this is what I’ve been told,” the guide sheepishly replies.

The identification of the skeleton in Rott-am-Inn as the Emperor Constant ine is dubious, but he is only one of several such skeletons, usually found in small parochial churches in Germany and Switzerland, fully articulated and covered over with gold, silver, and gems. They represent a curious and largely forgotten piece of Catholic history from a time when clairvoyant priests would use their powers to ascertain the remains of saints and martyrs. "

http://www.redicecreations.com/article.php?id=15795


Voici un lien vers l'excellent article de Paul Koudounaris sur les squelettes enjolives de l'Europe chretienne.

vendredi 24 juin 2011

Fake-ieval : La poétique arcboutée du Gothic Revival americain



Durant la seconde partie du XIXème siècle, l'Angleterre victorienne s'enfonce dans une nostalgie médiévale, ressassant le passé sublimé des légendes arthuriennes et renouant en architecture avec le style gothique et ses galbes flamboyants. Aux Etats-Unis, cette vogue qui consiste à appliquer les principes de l'architecture sacrée sur des constructions civiles est un paradoxe fascinant. Ce n'est un secret pour personne, l'Amérique n'a jamais eu de Moyen Age et, jalouse de sa consoeur britannique, a souhaité se construire des ruines neuves et mutantes, qu'on retrouve parfois coincées entre les gratte-ciel des quartiers d'affaires. Le Gothic Revival américain n'est pas un revival à proprement parler, c'est surtout l'expression nostalgique d'un passé qui n'a jamais existé et n'a jamais été vécu. Ces étranges bâtisses, châteaux de la Hammer transplantés en milieu urbain sont pour moi l'une des plus étonnantes manifestations du « saudade » portugais.


mercredi 22 juin 2011

Interzone

Joe Coleman 's Flash Tattoo Drawings


Si l'on connaissait les talents de dermatologue du peintre new yorkais, capable de reproduire méticuleusement et à la perfection le psoriasis de ses sujets , cette planche datant de 1991 dont les dessins étaient destinés à enjoliver les biceps des Hell's de Coney Island est passée plutot inaperçue.

Evel Knievel - Anatomie bringuebalante d'un Daredevil en fin de carrière



Une jolie planche quadrichrome illustrant les mille et une blessures du motard trompe-la-mort.





mardi 21 juin 2011

Norman's Ghost hole



Au hasard de mes recherches sur Coney Island , j'ai débusqué cette stupéfiante image du train fantôme à l'époque de sa construction , vers 1890. Au départ prénommé The Hell Hole, son appellation sera modifier car juger blasphématoire et trop effrayante pour les charmantes têtes blondes qui souhaitaient s'y aventurer. La hantise plus rassurante que la damnation , voila un concept intriguant. On remarquera que les diablotins rondouillards n'ont pas été remplacé pour autant et fièrement perchés sur leur décor baroque , ils invitent les flâneurs à pénétrer leur cauchemars . Rétrospectivement , ce sont les silhouettes hiératiques des deux forains qui donnent tout leur sens au mot "Ghost" de l'enseigne .

Le Ghost Hole a aujourd'hui bien changé et s'est plié aux canons horrifiques de son époque , le gore à pris le pas sur les diableries d'autrefois mais c'est tout aussi sympathique à regarder.




The Metropolitan Sepulchre - Le gratte-ciel des morts où l'etrange histoire de la première nécropole verticale


"In 1820 a little-known architect named Thomas Wilson proposed a plan for “a metropolitan cemetery on a scale commensurate with the necessities of the largest city in the world, embracing prospectively the demands of centuries, sufficiently capacious to receive five million of the dead, where they may repose in perfect security, without interfering with the comfort, the health, the business, the property, or the pursuits of the living.” What he proposed, in short, was a massive pyramid, its base covering eighteen acres and its height well above that of St. Peter’s Cathedral—a metropolitan sepulcher, a skyscraper for the dead.

Wilson envisioned massive flights of stairs on each side of the pyramid, leading to an obelisk on top that would include an observatory. In the gardens around the pyramid, a sculpture garden would counterpoint the “bold, monotonous, and sombre background of the pyramid;” not just a house for the dead, it would be a monument for all of London.

“This grand mausoleum,” Wilson claimed, “will go far towards completing the glory of London. It will rise in majesty over its splendid fanes and lofty towers—teaching the living to die, and the dying to live for ever.” Moreover, it would pay for itself. At £5 per burial (around $500 today) the project would return a tidy profit for its investors.

Wilson’s idea was rejected in favor of the garden cemetery plan recently pioneered in Paris’s Père Lachaise. Specifically, the cemetery was designed as an antidote to city life; it was an idyllic natural repose where the living could escape the bustle of the city by communing in verdant fields with their loved ones. Wilson’s pyramid, on the other hand, was to be an extension of it—just as urbanites dwelled in spectacular architecture and ever-taller buildings, so too might their dearly departed."

source http://www.laphamsquarterly.org/roundtable/roundtable/skyscrapers-of-the-dead.php

lundi 20 juin 2011

Mummification Workshop @ The Observatory

Quelques images de l'excellent workshop dispencé par la flaboyante Sorceress Cagliostro, embaume(euse) chevronnée , occultiste et nécrospécialiste qui figure aujourd'hui comme l'une des plus diligentes expertes ès momification du pays. De l'extraction des organes internes à la préparation du corps, en passant par les techniques de bandages et la confection du cartouche selon les méthodes egyptiennes traditionnelles, Madame la nécromancienne a tenté de nous transmettre en un après-midi les fondements d'une pratique qui l'anime depuis plus d'un quart de sciècle .

En voici un résumé en image :











- Coney Island II - Curios Miscellanea -







1 Oncle Sam veille au grain

2 Jumeleité inversée

3 Miss Coney Island

4 Nosferatu

5 Albino Python Lagerbier

6 Baroque avec piscine

7 La ronde des ours


dimanche 19 juin 2011

Coney Island - I - The Mermaid Parade





Chaque année, le premier samedi qui suit le solstice d'été se tient la Mermaid Parade, un admirable symposium aquatico-psychédélique ayant lieu à Coney Island, parc d'attraction légendaire et épicentre de toutes les bizarreries foraines du Nouveau Monde.

Crée en 1983 par Dick Zigun , la parade des Sirènes renouent avec la tradition des processions carnavalesques célébrant Mardi Gras aussi organisés à Coney au siècle dernier, à une époque où l'institution foraine était encore la destination favorite des new yorkais en mal de gaudrioles dominicales. Le Jour J , des milliers de curieux s'attroupent le long de Surf Avenue pour applaudir ces vouivres d'un jour agiter fièrement leurs jupes caudales faites maison dont certaines sont parfois excessivement élaborés. Cellophane de tête en cap, paillettes moirées et body-painting en guise d'écailles, ces habiles mermaids qui métamorphosent des parapluies en méduses géantes en trois coup de crépons , nous offre une belle démonstration d'un merveilleux DIY, ou l'effervescence creative et l'humour supplantent le manque de moyen financier.

Si la parade est sans doute le seul événement familial où il devient possible de défiler en accoutrement de crustacé géant au coté de sa progéniture ( et parfois même du chien ) , il fut à ma grande surprise le theatre bigarré d'une sorte de "féeries dansantes des ménades" . En effet,il est tout de même plutôt exaltant de contempler pour la première fois des ondines de 7 à 77 ans , désinhibées à mort par les vapeurs iodées du bord de mer et le soleil de plomb, trémoussant fiévreusement leur ligne serpentine sans soutient gorge et a peine vêtue de pagne en filet de pêche . Aller à la Mermaid Parade , c'est toucher à l'essence même du burlesque américain , dans ce qu'il a de plus performantiel et de et de plus archaïque. C'est decidé … l'an prochain … j'en serais ...








1 : Un couple de " jeunes mariés"
2: Joe Coleman commente l'action
3: Une sirène à quelques perles de la nudité totale.
4: Un gang de jeunes aquanautes emperuquées
5: Une venus fraichement sortie de son coquillage
6: Un petit poisson qui dégringole de ses talons

7: Un homard à l'attaque

8: Meduse-Antoinette

9: Nautilus VS Giant Squid